Après-midi découverte des oiseaux aquatiques et grignotage au sein de l'espace naturel sensible de l'étang de Montjoux (Saint-Jean-de-Bournay), avec Elisabeth animatrice nature du Département. Ils sont 6 venus de la résidence de l'Argentière à Vienne avec Florence, leur éducatrice, et deux auxiliaires de vie. Observations et activités ludiques au programme. Un moment de joie, de verdure et d'oxygène.
ANIMATION NATURE POUR LE GROUPE JARDIN
Cet espace naturel sensible connu des pêcheurs, qui y trouvent un ponton avec quelques spots, abrite une mosaïque de milieux, prairies, forêt, berges de la rivière, étangs propices à la biodiversité. Après une première sortie à l'ENS de Pont-Évêque, le groupe viennois se retrouve à Montjoux pour une après-midi de découverte d'un nouvel espace. Il s'agit du groupe jardin de l'Argentière, déjà sensibilisé à la verdure et engagé dans la mise en place de jardins suspendus pour agrémenter leur résidence. Enriquita, Marcelle, Carmen, Jacques et les autres, coiffent leur chapeau de paille et le groupe part en exploration le long de l'étang. Consigne : ouvrir l'œil !
DES IMAGES D'OISEAUX DANS LES ARBRES
Elisabeth a dissimulé dans les arbres quelques images d'oiseaux aquatiques qui vivent sur le site. Une activité stimulante et l'occasion de faire connaissance avec le héron cendré, le plus connu, et le rare héron pourpré, la jolie Grèbe huppée, la Foulque macroule, noire coiffée de blanc, et le martin-pêcheur avec son poisson dans le bec qui indique bien de quoi il se nourrit et pourquoi il est ainsi nommé. Elisabeth insiste sur la richesse de cet ENS avec sa précieuse roselière aquatique où nichent des espèces rares. Mais pourquoi le canard plongeur se nomme-t-il ainsi ? On sent bien que les anciens de l'Argentière étaient familiers, durant leur jeunesse, des étangs locaux et de leurs espèces. Les souvenirs reviennent et les connaissances aussi.
LES MÛRES FONT DIVERSION
Difficile de marcher sur une longue distance et de rester longtemps debout. Les chaises suivent le groupe et cette possibilité de s'assoir permet d'approfondir le cheminement dans la connaissance. Willy ne s'assied pas, il a repéré des mûres, juste à côté, dans un roncier le long de l'étang. Les réflexes de cueillette reviennent vite et l'énergie aussi ! C'est un éparpillement à la recherche des mûres mures. Une parenthèse improvisée, récréative et gourmande. Les plus valides partagent leur récolte avec les moins valides. Puis Elisabeth capte à nouveau l'attention du groupe pour évoquer la variété des passereaux de l'étang et des libellules dont l'agrion de Mercure, fragile libellule bleue qui trouve dans cette zone humide les bonnes conditions pour se reproduire.
JUMELLES ET LONGUE-VUE EN PARTAGE
Le soleil est encore haut et l'heure n'est guère propice à l'observation des oiseaux sur l'étang. Néanmoins Elisabeth arrive à en repérer quelques-uns et à pointer sa longue-vue sur deux d'entre-eux pour partager une observation en direct. Carmen a du mal mais finalement, elle arrive à focaliser sur le canard colvert et pas très loin derrière une grèbe huppée. Jacques dirige les jumelles sur l'étang, mais zoom finalement sur les vaches dans le champ d'en face. Les plaisanteries fusent. Ce n'est pas une espèce sauvage et les anciens qui participent à la sortie les ont côtoyé dans leur jeunesse, au moins un peu. Les vaches de l'étang de Montjoux pâturent dans le cadre d'un plan de gestion de l'espace naturel sensible. Il s'agit de garder une prairie ouverte.
A CHACUN SON HERBIER
Dernière activité avant de rejoindre le bus : la réalisation d'une petite œuvre de land-art pour que chacun ramène un souvenir de la sortie dans sa chambre. Création d'un herbier sur un petit carton collant en prélevant alentour quelques feuilles, fleurs ou brindilles. Jolie activité ! Et c'est déjà le départ. Florence rassure ceux qui ont l'impression d'avoir appris beaucoup de choses mais qu'ils vont tout oublier : « L'important c'était de passer un bon moment et nous avons passé un bon moment ! En plus, nous avons fait travailler notre cerveau, reconnu le héron cendré et grignoté des mures sauvages. Nous étions vraiment connectés avec la nature ! » Josette renchérit : « Ca fait du bien d'être là, on a l'impression d'être en vacances. Et de voir l'eau ça apaise. »
